Développement touristique des territoires : la donnée géolocalisée au cœur des décisions

Philippe travaille depuis plus de 30 ans auprès des collectivités et des acteurs du tourisme, du patrimoine et des loisirs. Pour ses clients, il mène des analyses de zones de chalandise. Elles sont utiles à la fois pour construire des stratégies de développement touristique territoriales, et pour réaliser des études de marché et de faisabilité pour de nouveaux projets d’implantation. Ces analyses incluent l’estimation quantitative des clients potentiels, l’évaluation du taux d’équipement des communes ou l’identification et la localisation de la concurrence.

Afin de répondre au mieux à ces enjeux, Philippe nous explique pourquoi il a opté pour l’utilisation de Smappen.

D’un manque de visibilité sur les territoires

Bien avant Smappen, j’utilisais un outil proposé par Microsoft qui me permettait de cartographier les zones de chalandise, puis un autre outil mis à disposition par l’INSEE (ODIL). Ces outils ont disparu, et j’ai dû me tourner vers d’autres approches pour la recherche et le recollement des données INSEE et de la concurrence (Géoclip). Néanmoins si les données sont disponibles elles ne peuvent être cartographiées sur des zones de chalandise par isochrone.

Le travail était donc plus long et pouvait manquer de fiabilité car lorsqu’on collecte les données soi-même et sur des périmètres différents des isochrones, il est plus difficile de s’assurer de l’exhaustivité et de leur actualisation !

C’est encore plus le cas concernant l’étude de la concurrence : si nous voulons par exemple estimer les emplois touristiques salariés dans un secteur géographique, la mission est très chronophage et compliquée à relever sans une solution comme Smappen.

Smappen est devenu la solution la plus adaptée à mon activité pour cartographier les zones de chalandise des projets et/ou des destinations touristiques, tout en facilitant mes analyses.

À une meilleure prise en main des zones de chalandise

Avec Smappen, je peux facilement créer autant de zones de chalandise que de besoin, avec des paramètres très variés. Cette flexibilité me permet d’adapter les analyses pour chaque type de mission, et selon ce que je recherche.

Par exemple, je commence souvent mes analyses sur un territoire assez large. Pour des projets de territoire (en général des communautés de communes ou d’agglomération), je crée des zones de 60 à 180 minutes en voiture, et j’obtiens toutes les informations sur les profils des habitants, le nombre de foyers, les revenus médians. Cette première visualisation me permet d’établir les potentiels de marché en volume. La zone de chalandise à 180 mn est caractéristique des clientèles de courts séjours (≤ 3 nuits). Ce segment est fondamental pour les destinations touristiques émergentes et pour le développement de nouvelles offres d’hébergement.

Afin de mener des études de marché pour des projets d’équipements touristiques, comme les hébergements, restaurants, spa, golfs, musées… Je mène aussi mes recherches sur des zones de chalandise plus étroites. J’établis à 30 minutes la zone pour analyser la clientèle à proximité, à 20 minutes pour analyser la concurrence.

Et tous les indicateurs nécessaires associés à la carte de chaleur

Une fois mes différentes zones cartographiées, je peux simplement accéder aux données sur la population : quel est le profil majoritaire, combien de familles, quel est le revenu médian ? Ces premières données me permettent d’évaluer le potentiel marché touristique.

A travers ces données, je peux évaluer le volume de clientèle et leur capacité à consommer des loisirs. Ainsi, plus le revenu médian est élevé et plus il est possible de sécuriser le modèle économique d’un futur acteur touristique.

Au-delà des données sur la population, Smappen me permet de réaliser des recherches rapides sur les entreprises d’un secteur géographique. Je peux ainsi facilement visualiser la concurrence et les acteurs complémentaires.

Je peux cartographier en quelques minutes tous les acteurs de l’hébergements collectifs : campings, hôtels, résidences de tourisme… et aussi les restaurants, les équipements de loisirs… Et ça me fait gagner un temps précieux !

Une donnée m’est également très utile dans ce cadre : le volume des résidences secondaires. Je les utilise pour deux raisons : à la fois pour les stratégies territoriales à destination des collectivités mais aussi pour les projets de restaurant ou d’équipements de loisirs de proximité.

Le volume des résidences secondaires me permet d’évaluer la capacité à consommer supplémentaire par rapport à la population résidente à l’année. Si on considère qu’en moyenne, les résidences secondaires sont occupées plus d’une trentaine de jours par an, à raison de 2 ou 3 personnes : le calcul du nombre potentiel de clients supplémentaires se fait rapidement.

Pour les collectivités, connaître simultanément les capacités d’accueil en lits marchands et non marchands (résidences secondaires), est indispensable pour leur permettre de développer des services adaptés aux flux potentiels pendant les séjours de vacances et week-ends, et ainsi d’augmenter à la fois le niveau d’occupation des résidences secondaires et la dépense moyenne jour des occupants.

Enfin, la heatmap (carte de chaleur) me permet de visualiser facilement les densités de population et résidences secondaires. C’est un vrai plus pour présenter mes études à des acteurs qui ne sont pas toujours à l’aise en géomarketing.

La carte Smappen est aussi un véritable support pédagogique pour me permettre d’appuyer mes analyses auprès de mes clients.

Pour des études de développement touristiques fiables et facilitées

Avant Smappen, je n’avais pas d’outil de cartographie adapté à mes besoins. Aujourd’hui, le fait d’être outillé est un avantage indéniable pour mener à bien mes études de marché et les présenter avec pédagogie à mes clients.

L’accès instantané aux données me permet de gagner un temps considérable, surtout pour mener une recherche sur la concurrence dans les différentes zones de chalandise. L’algorithme calcule en quelques secondes le volume d’habitants, le taux d’équipement et me restitue une liste d’entreprises correspondant à mes recherches par secteur. En plus d’obtenir cette liste, chaque point est spatialisé sur la carte. On peut voir rapidement les polarités de concurrence.

Enfin, Smappen est un vrai outil pédagogique pour présenter mes analyses aux clients. Une carte parle souvent beaucoup plus qu’une présentation chiffrée, c’est la vraie force.

Avec Smappen, je gagne du temps sur mes analyses et les données sont plus fiables avec un spectre plus large de collecte de données grâce à l’outil qui le fait pour moi.

Philippe Caparros

Consultant dans le secteur du tourisme, loisirs & patrimoine

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